On recense plus de 15 500 fleuristes en France. Cette activité génère un chiffre d’affaires d’environ 1 milliard d’€ par an. Créatifs et professionnels, les fleuristes sont les principaux acteurs de la vente de fleurs et plantes en France. Grâce à cela, ils arrivent à résister à la concurrence que leur livrent les jardineries, les pépinières ou encore les grandes surfaces. La plupart des fleuristes se spécialisent dans les fleurs coupées, à l’unité ou en bouquet, mais aussi dans les plantes ornementales, qu’elles soient fleuries ou vertes. Découvrez comment s’installer en tant que fleuriste en France.
Sommaire
Fleuriste indépendant : comment réussir ?
La réussite d’un projet de fleuristerie réside principalement dans la capacité du chef d’entreprise à gérer son affaire. En effet, il s’agit d’une activité assez difficile qui implique de s’approvisionner en fleurs et plantes d’excellente qualité chez des fournisseurs crédibles comme SecondFlor. Le travail s’effectue debout, quelles que soient les conditions météorologiques. Un fleuriste ne compte pas ses heures de travail et peut ouvrir y compris pendant les dimanches et les jours fériés.
Un bon fleuriste se doit d’être compétent, créatif et rigoureux sur le plan technique, ainsi que sur le plan de la gestion. En tant que chef d’entreprise, il est censé être passionné par son métier et expert en flore et végétaux. Il est, par ailleurs, disposé à conseiller ses clients, tout en se montrant bienveillant à leur égard.
Pour pérenniser son activité et lui offrir les meilleures conditions de se développer, le fleuriste est amené à s’adapter aux exigences et besoins des consommateurs. Il veillera, ainsi, à proposer une large offre de fleurs et de plantes. Les produits devront être d’un bon niveau de qualité, de manière à fidéliser ses clients.
Les normes et réglementation à respecter
Pour exercer le métier de fleuriste, aucune obligation de qualification professionnelle n’est imposée. Cela dit, la plupart des fleuristes en activité disposent d’un diplôme tel que le Bac pro horticole, le CAP fleuriste, le BP (brevet professionnel) ou le BM (brevet de maîtrise) fleuriste, le BTS… qui demeure, par ailleurs, une condition à l’obtention du titre de maître-artisan.
Le fleuriste doit, en outre, respecter certaines normes de sécurité et d’accessibilité, dont notamment les normes relatives aux établissements recevant du public (ERP), en matière de sécurité incendie, d’extincteurs, d’accessibilité aux personnes en situation de handicap, etc.
Il est, également, tenu d’afficher les prix à l’extérieur et à l’intérieur du point de vente et de mettre en évidence les affichages obligatoires à l’attention du personnel. Enfin, pour avoir le droit de diffuser de la musique dans le point de vente, le fleuriste est dans l’obligation de payer une cotisation à la SACEM.
Quel statut juridique pour un fleuriste ?
Le métier de fleuriste est une activité artisanale. De ce fait, la création de l’entreprise est à faire auprès du centre de formalités de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.
Les différents statuts possibles pour un fleuriste seul sont :
- la micro-entreprise (ex-auto-entreprise) ;
- l’entreprise individuelle en nom propre (EI) ;
- l’EIRL (Entrepreneur individuel à responsabilité limitée) ;
- l’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ;
- la SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle).
L’agencement de la fleuristerie
Parmi les éléments et accessoires fondamentaux pour l’activité de fleuriste, citons :
- vitrine et étagères de présentation ;
- comptoir de vente, poste d’emballage ;
- chambre climatique ;
- stores ou laques filtrantes contre le soleil ;
- éclairage adapté au commerce de fleurs.
Pour conclure, un projet de boutique de fleuristerie nécessite un budget de 20 000 € au moins, car ce genre d’investissement peut facilement dépasser les 30 000 € en fonction de la ville et de la zone d’implantation.